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Ce refinancement, a ajouté le gouverneur de BAM, est trimestriel pour une durée d’un an, notant que la Banque centrale a en outre accepté de reprendre comme garantie, en plus des actifs éligibles aux opérations de politique monétaire, les effets représentatifs de créances sur les AMC. Par ailleurs et pour répondre aux besoins des banques participatives, une ligne de refinancement des “Wakala Bil Istitmar” conclue avec les banques conventionnelles au cours de la période allant du 2ème trimestre de 2020 au dernier trimestre de 2021 a été mise en place, a-t-il indiqué. Le refinancement est trimestriel pour une durée d’un an en contrepartie de l’application par les banques bénéficiaires des “Wakala bil Istitmar” conclues avec des banques participatives et refinancées par Bank Al-Maghrib, d’un taux de rendement ne dépassant pas le taux directeur, net des frais de gestion à la charge de la banque participative.
De même, les banques peuvent mobiliser, en garantie du refinancement accordé par BAM, les effets représentatifs de “Wakala Bil Istitmar” conclues avec des banques participatives, a-t-il ajouté. S’agissant des mesures entreprises avec les banques conventionnelles pour faire face à la crise, M. Jouahri a fait état de l’élargissement de la liste des actifs éligibles en tant que garantie aux opérations de refinancement, notant que la liste comprend désormais, en plus des titres émis ou garantis par l’Etat et des titres de créances négociables (TCN), les titres de créances émis par les EEP ou des Fonds de Placements Collectifs en Titrisation (FPCT) et les effets représentatifs de créances sur l’Etat (en particulier le remboursement des crédits TVA) ou sur les EEP. Cette mesure a triplé le potentiel de refinancement des banques qui est passé ainsi de 150 milliards de dirhams (MMDH) à 450 MMDH, soit près de 42% du PIB, a-t-il relevé.